Offrez-vous, le temps d’une promenade, un moment de détente et de découverte au gré des différents univers botaniques (floraison de mai à octobre) en suivant les parcours qui vous sont suggérés pour faciliter votre visite.
Aménagé en 1992, l’extraordinaire Jardin des Portraits a été imaginé par l’architecte paysagiste parisien Gilles CLÉMENT, qui en a fait un véritable hommage à la Galerie des Illustres du Château et ses 327 portraits. Vous pourrez contempler les 400 espèces de vivaces et d’arbustes que composent ce Jardin compartimenté en 12 parterres de fleurs associés chacun à une couleur. Le Jardin des Portraits de Beauregard illustre la philosophie du « Jardin en Mouvement » de ce paysagiste qui prône le respect de la Nature, tout comme le Parc André Citroën ou les jardins du Musée Branly qu’il a aussi créé à Paris.
315 ans d’histoire racontés en fleurs et en couleurs !
Tout autour du Jardin, aux pieds des murs, vous ne manquerez pas la merveilleuse roseraie constituée d’une centaine de variétés de rosiers buissonnants anciens plantés à la demande d’Alain du Pavillon, en témoignage d’amour pour sa femme. Vous pourrez aussi admirer la « Rose de Beauregard », créée en l’an 2000 spécialement pour Beauregard.
A deux pas du Jardin des Portraits se dresse une magnifique allée dite « Allée des Prunus » bordée de chaque côté par des cerisiers à fleurs du Japon appelés Prunus Kanzan.
Avant l’apparition des feuilles, les boutons floraux carmin s’ouvrent en une profusion de fleurs roses. Les pétales, en tombant, forment un somptueux tapis rose sur le sol. Après leur floraison intense et spectaculaire, les Prunus « Kanzan » se parent de feuilles caduques elliptiques d’abord rouge brunâtre, puis vert moyen en été pour devenir rouge–orange à l’automne.
En parcourant ce sentier ombragé, vous rencontrerez les grands personnages de l’Histoire européenne, classés par pays. C’est une belle entrée en matière avant de visiter la Galerie de Illustres du château
Cette partie du parc est consacrée aux petits-enfants de la famille. Elle est boisée de chênes pour les garçons et de charmes pour les filles. Non loin de là, vous pourrez admirer également quatre magnifiques et rares cèdres du Liban, qui pour certains ont plus de 250 ans.
Le Domaine de Beauregard étant irrigué par de nombreux ruisseaux alentours, le Comte Alain du Pavillon décide en 1986 de créer une pièce d’eau artificielle dénommé « le grand étang » qui permettra par la suite d’alimenter tout le parc en eau grâce à de vastes réseaux souterrains. Les roseaux qui bordent l’étang soulèvent la couche d’argile et permettent l’étanchéité du bassin.
Cette allée fut jadis empruntée par François Ier quand il regagnait Beauregard, voisin des forêts de Chambord et de Russy, pour s’adonner à ses rendez-vous de chasse. Dans la continuité de cette allée à une vingtaine de kilomètres en ligne droite, vous arrivez directement au Château de Chambord.
Vous croiserez à l’entrée de Beauregard des moutons de Hongrie et des moutons de Sologne avec chacun leur particularité.
Les moutons de Hongrie sont surnommés ‘tueurs de loups’ à cause de leurs grandes cornes torsadées leur permettant de se défendre de leurs ennemis. Ils ont aussi une longue laine épaisse qu’il n’y a pas besoin de tondre, ils le font eux-mêmes en se frottant contre les arbres.
Les moutons de Sologne ont la particularité de naître tous couleur chocolat, le marron perdure sur la tête et les pattes en grandissant. Ils sont très rustiques.
En vous baladant sur l’ Allée de Chambord, vous trouverez au détour d’un sentier les vestiges d’une ravissante chapelle.
Construite au XIVe siècle, elle était située sur les chemins de St Jacques de Compostelle. En ruines depuis quelques décennies, elle reste nichée dans son écrin de verdure planté de camélias, de rhododendrons et d’azalées.
Restaurée en 2008, la Glacière de Beauregard date du XVIIe siècle. En hiver, on y récupérait des blocs de glace dans la Loire ou les étangs gelés, qu’on entreposait ensuite dans cette glacière. Pour parfaire la fraîcheur, les glacières étaient toujours exposées plein nord. C’est Catherine de Médicis qui a importé la mode des sorbets à la Cour de France et donc les glacières.
Dans le cadre du grand réaménagement du parc par le paysagiste Gilles Clément, cet espace rassemble des arbres choisis non pour leurs fruits mais pour la diversité d’aspect et de couleur de leurs écorces. On y retrouve de nombreux arbres fruitiers mais aussi des essences rares comme un érable du Japon (Acer Griseum) qui a une écorce orange.