Demeure des ministres des rois

Costume Anne Boleyn Création de Sébastien PASSOT pour le musée de la Renaissance

Le costume est entièrement basé sur un mélange de sources à la fois iconographiques, écrites, des livres de patrons quand on en a. Pour cette époque, on n’a pas conservé de costumes, en revanche on a des tissus qui nous restent. On essaie toujours de se documenter pour être le plus authentique possible. On a des tissus naturels, pour coller le plus possible à la réalité ; la seule différence est qu’ils ne sont pas cousus à la main. 

L’idée est de reproduire le contexte de la rencontre entre Henri VIII et Anne Boleyn. A l’époque, les couleurs favorites pour les costumes de femmes sont le rouge et le noir, en grande majorité. Mais on trouve aussi dans les inventaires des robes jaunes, violettes, bleues… le jaune et le vert sont des couleurs associées à la jeunesse, au Printemps, à la vitalité. Anne Boleyn aimait beaucoup le violet également. Le costume a 4 couches : la première est la chemise. Toutes les classes sociales portent une chemise. Les plus pauvres n’ont qu’une seule chemise, chemises qui étaient des confections domestiques. A la cour d’Henri VIII, Catherine d’Aragon brodait et confectionnait les chemises du roi même après leur divorce. 

La chemise est en lin, blanche, elle aurait pu être brodée au niveau du décolleté.

Une deuxième couche : on ne la voit pas, mail c’est une cotte en laine rouge qui se lasse sur le devant, sans manches, aussi pour des questions de santé. Le rouge était associé à la vitalité et à la bonne santé. C’est un vêtement qui est caché. 

Par-dessus, on a une deuxième cotte en velours avec un damassé en lin et soie, qui peut prendre le nom de « corset » mais qui n’a rien à voir avec notre corset. C’est aussi une robe sans manches, sans baleines. Ce qui fait la rigidité du costume ce sont les couches de lin qui sont surpiquées. On n’a pas de traces d’utilisation de baleines pour rigidifier le buste dans la première moitié du XVIe siècle. Le but n’était pas de réduire la taille ou la poitrine, « corset » est un terme qui est synonyme de « cotte », une robe de dessous. La caractéristique généralement du corset est qu’il s’agit d’une robe qui est lassée, c’est tout pour le XVIe siècle. Celle-ci est lassée sur les côtés. 

Par-dessus : la robe à proprement parler, qui est lassée dans le dos. Ensuite on a les mancherons en velours de soie : que des matériaux naturels. 

La fourrure est vraie : du vison, manteau acheté en fripe. Habituellement, le lynx était la fourrure la plus prisée. 

La coiffe : le chaperon à la française. Anne Boleyn a grandi à la cour de France, c’est elle qui apporte à la cour d’Angleterre ce chaperon qui vient de France. En dessous elle porte toujours une coiffe qui permet de cacher les cheveux et qui permet aussi de protéger la coiffe plus précieuse du gras des cheveux ou de la transpiration. Il s’agit d’une interprétation car on n’a pas de coiffes de cette époque. Généralement, on utilise beaucoup les épingles pour l’habillement. Le chaperon est toujours noir, le plus souvent en velours. 

Etant donné que l’on n’a conservé aucun costume de cette époque-là, on est beaucoup dans le domaine de l’hypothèse. 

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